samedi 19 septembre 2009

La Grippe A et les cochons


Moi je voudrais bien savoir combien de cochons ont eu cette grippe. les humains seraient ils donc plus cochons que les cochons. Pour une moitié c'était connu depuis longtemps ... toutefois il semble bien que l'autre moitié évolue ...

vendredi 18 septembre 2009

La starlette du jardin-01


Allez! Elle a bien voulu présenter son autre face, alors je n'ai pas pu résister!

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jeudi 17 septembre 2009

La starlette du jardin-00



L'image n'a rien d'original, tous les photographes ont eu l'occasion de leur tirer le portrait, et on trouve à foison des clichés sur le net bien meilleurs que celui-ci.
Mais cette épeire diadème est petit à petit devenue mon amie, non pas que je l'aie apprivoisée; non; c'est plutôt elle qui m'a apprivoisé. En même temps je ne voudrais pas être le moucheron qui se prend dans sa toile, je suis certain que je n'aurais pas la même perception des choses.
Alors je passe lui dire bonjour chaque jour , elle est la plupart du temps au centre de sa toile à attendre, parfois il semble qu'elle ait dévoré une proie. Lorsque je la photographie, elle veut bien, mais seulement de face et à condition de ne pas toucher à sa toile, sinon elle va se réfugier à l'abri du regard croit-elle, mais moi je sais où elle est.

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mardi 15 septembre 2009

Jeux de hasard




Leurs têtes ornent la façade du casino pour l'éternité, figés. Qui sont-ils? Sont-ils vivants? veulent-ils nous alerter des dangers du hasard, hasard qui fait que c'est seulement l'Etat et le patron du casino qui gagnent à coup sûr.
Leurs visages semblent indiquer qu'ils ont eu des déboires. Les joueurs devraient un peu lever le nez avant d'entrer dans l'enfer du jeu.
Un homme averti en vaut deux.
Dit-on.

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mercredi 9 septembre 2009

Premiers rassemblements


L'été n'est pas encore fini mais certains semblent se préparer pour une migration hivernale.
L'hiver prochain sera-t-il froid?
Le 9/09/09 à 9h25

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samedi 5 septembre 2009

Itala-03



Voici le genre d'accident qui s'il arrivait aujourd'hui obligerait le concurrent à abandonner la course et le véhicule, mais il survécurent et surmontèrent ce genre d'épreuves.

Barzini nous raconte aussi comment après avoir cassé une roue des charrons russes reconstituèrent celle ci dans un atelier rudimentaire.

Pendant le raid Pékin-Paris, qu'elle devait gagner, l'automobile Itala du prince Borghese a une roue avariée, en pleine steppe. Faute de quelques rayons, les courageux précurseurs de la Croisière jaune, après avoir vaincu l'Asie, vont-ils être privés du triomphe si proche? Dans l'isba isolée qu'ils atteignent à grand'peine, il n'y a qu'une charronnerie bien primitive....

L'automobile venne introdotta in un rustico cortile, sporco di ricci e di schegge, ingombro di travi, slitte, carri, cerchi di ferro. In un angolo, un tarantas verniciato di fresco appoggiato su due cavalletti. La ruota fu sfilata dal perno svitata, smontata; i raggi separati dal mozzo e dal cerchione servirono da modello per quelli nuovi. Pochi momentì dopo il cortile risuonava di colpi d'ascia. Nessun altro ordigno era adoperato fuorchè l'ascia, maneggiata con meravigliosa abilità. Essa è nelle mani. del contadino russo un attrezzo di precisione. per determinare il punto dove colpire, quegli uomini non facevano segni, non tracciavano linee: mettevano la mano sinistra sul legno, e il colpo cadeva quasi rasente il pollice. La posizione del dito aveva indicato all' occhio e alla destra la misura. I nuovi raggi uscivano fuori a poco a poco da grossi ceppi di vecchio pino, disgrossati a gran fendenti che facevano balzare tutto intorno le schegge. Gli artefici misuravano sovrapponendo i vecchi pezzi ai nuovi, e non avevano bisogno d'altro; raffinavano esattamente incastri mìllimetrici con occhio e con colpo sicuro, ad accettate che scendevano a giro di braccio, come se invece di un tanto delicato lavoro si stesse costruendo un'impalcatura o una zattera.

LUIGI BARZINI.

Da Pechino a Parigi in sessanta giorni. Hoepli, Milano.

HABILES CHARRONS
L'automobile est introduite dans une cour rustique, sale de copeaux et d'éclats de bois, encombrée de longerons, traineaux chars, cercles de fer. Dans un angle, un « tarantas » vernis de frais appuyé sur deux chevalets. La roue fut ôtée de l'essieu, dévissée, démontée, les rayons séparés du moyeu et de la jante ils servirent de modèle pour les nouveaux. Peu aprés la cour résonnait de coups de hache. Aucun autre appareil n'était utilisé excepté la hache maniée avec une merveilleuse habileté. Elle est dans les mains du paysan russe un outil de précision. Pour déterminer le point où frapper, ces hommes ne faisaient pas de signe, ne traçaient pas de ligne: ils mettaient la main gauche sur le bois, et le coup tombait rasant presque le pouce. La position du doigt avait indiqué à l'oeil et à la droite la mesure. Les nouveaux rayons sortaient peu à peu de grosses souches de vieux pin, dégrossis à grands coups de hache qui faisaient sauter tout autour les éclats. Les artisans mesuraient superposant les vieilles pièces aux neuves et n'avaient besoin de rien d'autre; ils raffinaient exactement les emboîtages au millimètre à l'oeil et avec des coups sûrs, à coups de hache qui descendaient à tour de bras comme si au lieu dun travail aussi délicat ils étaient en train de construire une charpente ou un radeau.

mercredi 2 septembre 2009

Itala-02


Alors, ce 10 juin 1907, la plus aventureuse des courses de l'histoire de l'automobile, prenait son départ à Pékin.
L'équipage de l'Itala comprenait le Prince Scipione Borghese, son mécanicien particulier Ettore Guizzardi, et le journaliste écrivain du Corriere della Sera Luigi Barzini.
Le mécanicien Ettore Guizzardi adorait sa machine semble-t-il si l'on en croit la description qu'en fait Luigi Barzini.
"La première fois que je le vis, il était couché sous l'Itala, sur le dos, immobile, avec les bras croisés. De prime abord on croyait qu'il travaillait. Au contraire il se divertissait. En voyage je me suis rendu compte que c'était une de ses positions favorites, un de ses passe-temps, il se couchait sous l'automobile et il la contemplait, boulon par boulon, pièce par pièce, vis par vis, et il s'attardait longtemps dans ses étranges colloques avec sa machine..."

Les observateurs et les concurrents de l'Itala qui était lourde et robuste pensaient que des véhicules plus légers pourraient mieux surmonter les difficultés sur des routes accidentées. En fait malgré bien des accidents elle arriva première. Scipione Borghese avait parcouru à cheval les 500 premiers kilomètres, mesurant avec un canne de bambou à la dimension de l'Itala la largeur des routes ... La première partie du parcours comprenait des routes de montagne ou plutôt des sentiers où il fallut tirer l'Itala avec des câbles des hommes et des bêtes. Même dans les plaines, il arrivait que l'auto s'enlise en raison de la faible section des pneumatiques ...

Itala-01




L'aventure trouve ses origines dans un article paru dans le quotidien "Le Matin" du 31 janvier 1907, qui devait dire ceci à quelque chose près.
Ce que nous devons démontrer aujourd'hui, c'est que du moment que l'homme a l'automobile il peut faire toute chose et aller n'importe où. Y a-t-il quelqu'un qui accepte d'aller en automobile de Pékin à Paris l'été prochain?
Une quarantaine d'équipages adhérèrent à l'idée, principalement des riches européens qui devaient verser une cotisation de 2000 francs, qui serait restituée seulement à ceux qui se présenteraient au départ.
Au final il n'y eut que cinq candidats: un tricycle Contal, deux de Dion Bouton, une Spyker hollandaise et l'Itala du prince Borghese.

Dessiné d'après une carte postale ...


"L'équipe Borghese se distingue dès le départ. Contrairement aux véhicules plus légers et moins puissants de leurs concurrents, l'Itala affiche un poids total en charge de pas moins de 2 tonnes, et possède un moteur de 7433 cm3 qui développe 45 CV et permet à l'Itala une vitesse de pointe de près de 90km/h. L'avantage d'une vitesse quatre fois supérieure à ses concurrentes entraîne en contrepartie une consommation de carburant d'1 litre pour 3 kilomètres parcourus. Mais l'approvisionnement pose peu de problèmes à Borghese qui a déjà reconnu en partie le trajet en chameau et a même établi un dépôt de carburant au milieu du désert lors de sa préparation.
Peu préoccupé par le carburant, Borghese peut exploiter sa supériorité écrasante en termes de vitesse dès qu'il atteint la large steppe mongole. Sa confiance est telle que lorsqu'il arrive en Russie, il fait un détour de 1000 kilomètres pour assister à un grand bal en son honneur à St Petersbourg. Malgré cela, il arrive triomphant à Paris le 10 août, avec pas moins de 20 jours d'avance sur le seul autre concurrent qui parviendra à finir la course. "

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